«Cette maison est malmenée»
«Nous avons plusieurs fois montré une grande fidélité. Mais cette maison est malmenée par des changements intempestifs. Ce bateau n’en finit pas de couler, déplore Jean-Marc Dumontet. C’est ennuyeux car Nikos Aliagas qui porte cette matinale est l’un de nos amis. Mais il faut qu’Europe fasse les bons choix au bout d’un moment».
Pendant que son producteur exprime ouvertement ses doutes sur la stratégie de la direction d’Europe 1, à l’antenne, Nicolas Canteloup ironise sans détour sur la baisse d’audience de la station et son propriétaire, Arnaud Lagardère. «Même s’il n’y a pas de mercato en cours, Jean-Marc Dumontet anticipe. Il fait savoir que Canteloup est potentiellement disponible. Il teste le marché pour voir qui frappe à la porte, explique au Figaro un très bon connaisseur des médias. Manière aussi de prendre les devants si Europe 1 décidait de se séparer de l’une de ses incarnations phares. En 2017, la radio a perdu 20 millions d’euros et devrait encore creuser son déficit cette année. Or, la chronique de Nicolas Canteloup est l’une des plus chères de la station. Une certitude: sachant que le contrat de Canteloup avec Europe 1 est toujours signé pour une seule saison, tout est ouvert.