Sophie Anne Lapix voit le jour en banlieue parisienne en 1973. Elle se passionne très tôt pour le journalisme.

Diplômée de l’École supérieure de journalisme de Paris (ESJ Paris), elle débute sa carrière en 1994 comme reporter. Elle se fait rapidement remarquer pour sa vivacité d’esprit, sa clarté d’expression et son aisance face à la caméra.

En 1999, Sophie Anne Lapix rejoint une équipe de journalistes de premier plan, couvrant des événements majeurs tels que des élections et de grands faits d’actualité. Son audace et sa capacité à rendre accessible l’information complexe au grand public font d’elle une journaliste incontournable.

Un faux pas

En 2006, Sophie Anne Lapix se retrouve cependant au cœur d’une polémique lorsqu’elle annonce à tort, en direct, la mort d’une personnalité politique de premier plan. Cette erreur nuit gravement à sa réputation et entraîne sa mise à l’écart temporaire.

Retour et reconnaissance

Malgré ce faux pas, Sophie Anne Lapix parvient à relancer sa carrière grâce à sa détermination et à son travail acharné. Elle réintègre son poste et s’impose comme l’une des journalistes les plus fiables et les plus appréciées des Français.

En 2013, elle est nommée présentatrice du journal télévisé de 20 heures. Elle devient ainsi la première femme à occuper ce poste. Son travail à ce poste est salué pour son impartialité, son professionnalisme et sa capacité à trouver un équilibre entre information et divertissement.

Parallèlement à sa carrière dans les médias, Sophie Anne Lapix anime plusieurs documentaires et émissions d’investigation. Elle s’engage avec constance en faveur des droits des femmes et de la justice sociale, ce qui lui vaut un large soutien populaire.

Mère dévouée de deux enfants, elle estime qu’il est essentiel de leur transmettre les mêmes valeurs d’honnêteté, de persévérance et de compassion qui ont toujours guidé sa propre vie.

Aujourd’hui, Sophie Anne Lapix demeure l’une des journalistes les plus respectées et les plus influentes de France. Son professionnalisme, son éthique et son attachement indéfectible à la vérité font d’elle une source d’inspiration pour de nombreux jeunes journalistes.

Arnault avant LVMH et LVMH avant Arnault
Lorsque l’on parle de Bernard Arnault, les journalistes aiment à rappeler une histoire qui pourrait faire l’objet d’un film passionnant : celle d’un Européen venu aux Etats-Unis pour parler à un chauffeur de taxi new-yorkais qui, lui demandant s’il savait qui était Georges Pompidou, s’entendit répondre :  » Non, mais je connais Christian Dior « .

Coïncidence cinématographique, quelques années plus tard, le conglomérat textile Boussac, entre autres, qui possédait Christian Dior, fait faillite, et le jeune homme d’affaires s’empresse de le racheter – en investissant 15 millions de dollars d’argent familial et en s’assurant le soutien financier de partenaires. La première décision de M. Arnault lui vaut le surnom de « Loup en manteau de cachemire », un surnom qui lui collera à la peau tout au long de sa vie et dont héritera même sa fille Delphine. Il vend les parties de l’entreprise Boussac qui ne semblent pas rentables et licencie 9 000 personnes, bien que les autorités affirment qu’il a promis de conserver les emplois et les actifs. M. Arnault lui-même a déclaré que la seule promesse qu’il avait faite à l’époque était de rendre l’entreprise rentable.

Au même moment, l’opération du siècle est en cours en France : la fusion de deux grandes sociétés de luxe, Louis Vuitton et Moët Hennessy (la marque de champagne avait fusionné avec le producteur de cognac en 1971). Le second actif étant beaucoup plus important que le premier, le poste de président du conglomérat ainsi formé revient à Alain Chevalier, de Moët Hennessy, et Henri Racamier, marié à l’arrière-petite-fille de Louis Vuitton, devient vice-président de LVMH.

Ce dernier n’est cependant pas satisfait du rôle de bras droit, ce qui donne lieu à une longue guerre : Chevalier et Racamier perturbent les plans de l’autre, ne s’entendent pas sur les décisions et détruisent même des papiers à lettres où le nom de l’un figure au-dessus de celui de l’autre. Les deux hommes d’affaires ont une conception fondamentalement différente du luxe : Louis Vuitton veut sponsoriser un quatuor à cordes avec des instruments Stradivarius, tandis que Moët Hennessy se réjouit de voir les vainqueurs de la F1 arrosés de leur champagne. « Le champagne se trouve dans les rayons de n’importe quel supermarché », ajoute M. Racamier, « alors que nos produits de maroquinerie nécessitent une distribution exclusive.

Ce dernier a déclaré avec amertume : « Autrefois, il y avait une ère de managers professionnels. Aujourd’hui, les capitalistes ont pris le pouvoir ». En 1989, comme l’écrit le New York Times Magazine, le capitaliste « est couronné à la tête de la plus grande entreprise de produits de luxe au monde » et, après « la bataille de salle de conférence la plus insultante et la plus glamour que la France ait jamais connue », se décide enfin à rénover un bureau digne de sa nouvelle fonction.

Un record d’argent
Dans les années qui suivent, le roi part en croisade dans les sociétés de luxe, les prenant l’une après l’autre. Aujourd’hui, le portefeuille de LVMH comprend 75 marques opérant dans six secteurs : vins et spiritueux, mode et maroquinerie, parfums et cosmétiques, montres et bijoux, distribution et art de vivre, dont, par exemple, le parc d’attractions Jardin d’Acclimatation, le chantier naval Royal Van Lent, le journal Le Parisien et la chaîne hôtelière Cheval Blanc.

Selon le rapport pour 2022, le chiffre d’affaires total du conglomérat s’est élevé à 79 milliards d’euros, en hausse de 23 % par rapport à 2021, Louis Vuitton étant la marque la plus rentable du portefeuille, avec un chiffre d’affaires dépassant 20 milliards d’euros pour la première fois. En outre, en avril, LVMH est devenue la première entreprise en Europe dont la valeur boursière dépasse 500 milliards de dollars. Cela a eu un impact sur la fortune personnelle de Bernard Arnault : il est le troisième homme d’affaires, après Ilon Musk et Jeff Bezos, à atteindre 200 milliards de dollars, et il est constamment en concurrence avec le patron de Tesla et le fondateur d’Amazon pour le titre d’homme le plus riche du monde.

Mais on ne peut pas dire que tout soit facile pour le Loup au manteau de cachemire. Deux concurrents principaux – Kering et Richemont – lui soufflent constamment dans le cou. Le premier a acquis en 2001 (à l’époque Pinault-Printemps-Redoute) la maison de couture Gucci, sur laquelle Arnault a jeté son dévolu, et le second, propriétaire de Cartier, Montblanc, Vacheron Constantin et Van Cleef & Arpels, n’a pu se rapprocher du secteur de la joaillerie et de l’horlogerie qu’avec l’achat de Tiffany & Co. en 2019.

Et c’est sans compter les marques indépendantes. En 2014, Hermès a gagné une « guerre des sacs à main » contre LVMH, après que le conglomérat a racheté des parts de la marque par l’intermédiaire de filiales offshore pendant plusieurs années. À la suite de l’accord de paix, LVMH a cédé la majeure partie de sa participation dans Hermès (23,2 %) et a promis de ne pas recourir à l’achat d’actions pendant cinq ans.

Mais Arnault n’a pas l’habitude de perdre. Depuis le début de l’année 2023, la presse claironne que LVMH envisage de racheter Richemont. Bien que le président de la société suisse, Johann Rupert, ait réfuté les rumeurs d’un accord, les experts estiment qu’Arnault pourrait bien mettre la pression sur un rival. En 1989, The Economist écrivait : « Il a un sourire charmant, mais ses dents semblent être en acier ».

Facteurs de réussite
Forbes a décrit les mœurs, les habitudes et même la routine quotidienne de l’homme le plus riche de 2019, en se basant sur ce qu’il a lui-même déclaré. Ainsi, la matinée d’Arnaud commence à 6h30 par l’écoute de musique classique, la lecture des actualités du secteur et la correspondance avec des dirigeants de marques. À 8 heures, il est déjà au bureau, où il reste jusqu’à 21 heures, ne s’arrêtant que pour jouer du piano et aussi pour jouer au tennis, ce qu’il ne fait pas avec n’importe qui, mais avec l’ancien numéro un mondial Roger Federer. Un rituel particulier, qui explique en grande partie le succès de l’entrepreneur, est la visite des boutiques le samedi, au cours de laquelle il parvient à inspecter jusqu’à 25 points, y compris ceux appartenant à des concurrents. Souvent, Arnaud réarrange lui-même les sacs dans les vitrines et conseille les vendeurs – et se plaint que les articles se vendent trop vite.

Les experts prêtent au président de LVMH un véritable instinct de loup : la performance record du conglomérat est notamment due à l’augmentation des ventes de produits de luxe sur le marché asiatique. L’ouverture de boutiques (plus de 1800 en Asie dès 2022), le choix d’ambassadeurs ou encore de lieux d’exposition des marques visent à renforcer les relations avec la région, qui rapporte plus à LVMH que l’Europe et les Etats-Unis.

De plus, Arnault n’accepte aucun compromis et ne réduit pas le degré de luxe, même en temps de crise. Forbes cite en exemple l’histoire de la fermeture de la boutique Louis Vuitton à Fort Lauderdale, en Floride, parce que les magasins, les restaurants et le parking voisins n’étaient « pas assez luxueux ».

De telles décisions, sans précédent et parfois même d’un cynisme frappant, génèrent des infoprovocations qui affectent également le succès financier de l’entreprise. La nomination de Pharrell Williams en tant que directeur de la création de la ligne masculine de Louis Vuitton a notamment été critiquée en raison du manque de compétence du showman. Mais quelle que soit l’opinion du public à son égard, les chiffres parlent d’eux-mêmes : le premier défilé de Williams a totalisé 1 milliard de vues sur toutes les plateformes, et le nombre d’abonnés à la chaîne YouTube de Louis Vuitton a franchi la barre des 3 millions.

D’ailleurs, le show a relancé les rumeurs de collaboration entre Louis Vuitton et Tiffany & Co. qui courent depuis janvier 2022, lorsque Pharrell Williams est apparu pour la première fois portant des lunettes de soleil de la marque de joaillerie. Si ces rumeurs se concrétisent, l’écosystème de LVMH, où les marques ne se contentent pas d’exister, mais interagissent les unes avec les autres, s’en trouvera renforcé. Dior produit des valises et des sacs avec Rimowa, le directeur de la création de Dior Men, Kim Jones, conçoit des collections féminines pour Fendi, et Nigo de Kenzo aide Williams dans ses nouvelles fonctions chez Louis Vuitton (toutes les marques sont détenues par le conglomérat).

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L’histoire

Le Monde a été fondé par Hubert Beuve-Méry à la demande du général Charles de Gaulle après que l’armée allemande a été chassée de Paris pendant la Seconde Guerre mondiale. Il adopte le format du Temps, dont la réputation a souffert de l’occupation. Bev-Méry aurait exigé une totale indépendance éditoriale comme condition pour accepter le projet. La première édition est publiée le 19 novembre 1944. Le Monde est disponible en ligne depuis le 19 décembre 1995. Il s’agit de la principale publication du Groupe Le Monde. Le journal ne doit pas être confondu avec un mensuel. Le Monde Diplomatique, dont Le Monde détient 51 % des parts, mais qui est indépendant de la rédaction.

Bev-Méry a pris sa retraite en 1969. A partir de 1994, Jean-Marie Colombani est président du conseil d’administration et directeur de la publication. Edwy Plenel est rédacteur en chef depuis 1996. (Edwy Plenel était rédacteur en chef, mais il a démissionné en 2004 après avoir publié un livre critique à l’égard du journal, La Face cachée du Monde[1], et en désaccord avec M. Colombani sur l’orientation à donner au journal. Depuis 2006, Eric Fottorino en est le rédacteur en chef. Plantu (Jean Plantoureau) est l’un des nombreux dessinateurs politiques du journal, et son travail est souvent placé en première page, au-dessus du pli.

Position éditoriale

Par rapport au Figaro, traditionnellement orienté vers la droite, et à Libération, orienté vers l’extrême gauche, Le Monde est considéré comme le choix des centristes.

Le Monde le meilleur journal du monde. Sous le régime sévère d’Hubert Bev-Méry, Paris disposait d’un quotidien dont la couverture internationale, l’indépendance politique et les normes intellectuelles le plaçaient dans une classe à part dans la presse occidentale de l’époque. Pour certains, le New York Times, le To Raz ou le Frankfurter Allgemeine n’étaient que des torchons de province.

Dans le passé, sa position a souvent été décrite comme étant de centre-gauche, mais ces dernières années, elle est devenue plus modérée. En 1981, il a soutenu l’élection du socialiste François Mitterrand, estimant qu’un changement de parti politique au sein du gouvernement serait bénéfique pour le pays.

Contrairement à d’autres journaux mondiaux tels que le New York Times, Le Monde était davantage axé sur l’analyse et l’opinion que sur le simple fait d’être un journal officiel. Par conséquent, il était moins important pour le journal de couvrir « toutes les nouvelles dignes d’être imprimées » (la devise du New York Times) que d’offrir des interprétations réfléchies des événements actuels. Les auteurs des principaux articles n’hésitaient pas à faire des commentaires ou des prédictions risquées. Dans les années qui ont suivi, cependant, une plus grande séparation a été établie entre les faits et l’opinion.

Le Monde aujourd’hui

La partie journalistique du journal est organisée de manière collégiale, la plupart des journalistes étant non seulement des employés mais aussi des acteurs financiers de l’entreprise et participant à l’élection de la direction et des cadres supérieurs.

Après les attentats terroristes du 11 septembre 2001 aux États-Unis, Le Monde a publié en première page une célèbre citation de Jean-Marie Colombani, intitulée « Nous sommes tous des Américains ».

Malgré sa réputation de qualité d’information, dans leur livre de 2003 intitulé La Face cachée du Monde[1], les auteurs Pierre Péan et Philippe Cohen ont allégué que Colombani et Edwy Plenel, alors rédacteur en chef, avaient, entre autres, fait preuve de partialité et participé à des transactions financières mettant en péril l’indépendance du journal. Il a également accusé le journal de porter dangereusement atteinte à l’autorité de l’Etat français en révélant divers scandales politiques (notamment les scandales de corruption autour de Jacques Chirac et le naufrage du Rainbow Warrior, le bateau de Greenpeace, par les services secrets français sous la présidence de François Mitterrand). Dans un chapitre, les auteurs du livre accusent Colombani et Plenel de « xénophilie » et de « rejet de la France ». Le livre reste controversé, mais à l’époque de sa publication, il a suscité beaucoup d’attention et de couverture médiatique en France et dans le monde. En 2004, après une bataille juridique, les auteurs et l’éditeur ont accepté de ne pas le rééditer.

Le tirage

Le Monde est un journal du soir. Les premiers exemplaires sont distribués dans les kiosques parisiens vers midi, en banlieue parisienne dans l’après-midi et en province dans la soirée ou le lendemain matin. La date inscrite sur la casquette est celle du lendemain. Ainsi, un numéro qui sort le 15 mars à midi à Paris indique le 16 mars sur le bouchon. La raison en est que le journal parvient à ses abonnés le lendemain, lorsque la date est correcte.

Le Monde et la technologie

Le quotidien français Le Monde a annoncé une réduction de son dividende pour 2023.

Le Monde a également annoncé qu’il allait investir davantage dans la transformation numérique et le développement de nouvelles sources de revenus.

« Nous pensons que ces investissements sont nécessaires pour assurer le succès à long terme du Monde dans le paysage médiatique en mutation », a déclaré M. Dreyfus.

La nouvelle de la réduction du dividende a été accueillie de manière mitigée par le marché. Les actions du journal Le Monde ont chuté de 5 % après l’annonce.

Certains analystes se sont inquiétés de la réduction du dividende, estimant qu’elle pourrait saper la confiance des investisseurs. D’autres ont soutenu la décision de l’entreprise, reconnaissant la nécessité d’investir dans l’avenir.

Le Monde reste l’un des journaux les plus respectés en France, mais comme beaucoup d’autres médias traditionnels, il est confronté aux défis de la révolution numérique.